La nuit du 23 juin à Barcelone.
C’est une date charnière: le solstice d’été, la fin des classes, la chaleur s’est définitivement installée…alors, pourquoi dormir le jour le plus court de l’année?
La veille au soir on prépare des grands bûchers composés de vieux meubles et de palettes…généralement un ou deux feux de joie par quartier. On les allume à la tombée de la nuit du 23 juin et on les alimente jusqu’à l’aube. Ceci-dit, c’est sur les plages que les Barcelonais se retrouvent. C’est une nuit bruyante où, comme chaque année, les pompiers travaillent sans relâche :/ Alors…soyez prudent!
une fête qui pète!! BANG!
15 jours avant la date s’installent de nombreuses roulottes/stands de vente de pétards. Du Méga-boom o Trueno en passant par les Abejitas et les feux de bengale, chacun y trouve son compte! L’apprentissage commence très jeune…Chaque famille dépensera entre 20 et 50€, qui partiront littéralement en fumée en quelques heures.
Les fêtes s’organisent sur les terrasses des immeubles, dans la rue, sur les places publiques et surtout sur les plages: de la Barceloneta à la Marbella, on compte en moyenne de 60.000 personnes qui s’y retrouvent pour faire la nouba.
Dans chaque quartier les voisins sortent les tables dans la rue afin de partager du bon dîner durant lequel chacun apportera un plat a partager. Les enfants envahissent les parques et -sous l’oeil expert des parents- apprennent l’art et la manière de manipuler la mèche avec laquelle on allumera les pétards!
Bref, la Saint Jean à Barcelone et une fête intergénérationnelle, conviviale et familiale pour certains, débauchée et alcoolisée pour d’autres….sans compter ceux qui fuient la ville avec leur chien sous le bras afin de pouvoir dormir tranquille!
La coca de Sant joan, une délicieuse tradition.
En même temps que les stands de vente de pétards, la Coca arrive dans les boulangeries. Une brioche plate, garnie d’amandes, de fruits confits, de crème ou aux saveurs anisées.
La tradition veut que la coca de San Juan ait une taille canonique: deux fois plus longue que large et des angles arrondis. Selon le cuisinier Ignasi Doménech, le rapport entre la largeur et la longueur de la coca est égal au rapport entre le jour et la nuit de la Saint Jean.
On vous laisse avec cette charmante pâtissière catalane: